Maieusthésie Thérapie

Quand nous souffrons

… de divers symptômes (angoisses, addictions, troubles anxieux, troubles de la personnalité, situations inconfortables, répétitives et incontrôlables, …) on peut en déduire, selon cette approche fondée par Thierry Tournebise, que des traumas sont à l’origine de ce qui se manifeste ainsi de manière symptomatique. 

Le trauma peut être : 

● « positif » lorsque nous souffrons de quelque chose que nous avons subi (violence physique ou verbale, exclusion, séparation, maladie, …) 

● « négatif » lorsque nous souffrons de quelque chose qui nous a manqué (manque d’attention, d’amour, de considération, de reconnaissance…)

Un apport essentiel de la Maïeusthésie est en effet que nos symptômes y sont considérés comme étant là “spécialement pour” indiquer un chemin de retrouvailles avec nous-même ; et non pas “à cause des” trauma passés, contre lesquels il faudrait lutter. 

Le symptôme est de ce point de vue perçu comme pertinent puisqu’il permet cers retrouvailles.

Quand nous faisons face…

… à ce qui habituellement nous fait si peur, quand nous suivons, avec l’aide du thérapeute, le « fil du symptôme », nous parvenons à son origine : « l’être de nous » qui a connu une souffrance. 

En effet, lorsque nous vivons une situation trop douloureuse, impossible à intégrer, alors un clivage se produit en nous. Une “part de nous-même” est mise de côté dans le but de nous protéger (la « pulsion de survie » met à l’écart l’être souffrant et la « pulsion de vie » le conserve dans l’inconscient).

Nous sommes alors coupés de la douleur qui n’est plus ressentie, mais nous sommes aussi coupés de cette part-là de nous-même, et cette incomplétude génère une sensation de vide. 

Nous grandissons malgré tout comme nous le pouvons, en évitant ce manque par des compensations (travail, chocolat, sexe, drogue…) qui mobilisent beaucoup d’énergie !

Quand nous allons à la rencontre…

… de l’être que nous étions au moment du trauma, nous faisons face au lieu de fuir.

L’acte thérapeutique revient ainsi, directement, à restaurer un état communicant entre tous les êtres de soi ; ceux-là qui avaient dû être éjectés de la conscience. 

Les symptômes n’ont alors plus besoin de se manifester puisque les êtres ont été rencontrés.

Quand nous écoutons jusqu’au bout…

… l’être que nous étions, comme on écouterait un autre soi-même, alors la rencontre a lieu, la réhabilitation aussi. C’est le cœur de la thérapie !

Car la vie continuait à palpiter en nous, la pulsion de vie était entrée alors en jeu ! Elle fut garante de l’intégrité et de la cohésion de notre être. 

Elle a gardé vivantes, bien au chaud, ces parts éjectées de nous-même qui étaient en attente de retrouvailles. Mais surtout, c’est la pulsion de vie qui a généré nos symptômes (le comportement bien gênant pour lequel nous venions consulter), dans une intention de retrouvailles entre toutes ces parts coupées.

Quand l’être-de-soi est réhabilité

… alors le symptôme disparaît. Rien de « magique » à tout cela puisque le symptôme était là spécialement pour susciter notre retour à la part souffrante pour écouter. Ce qui s’est joué là mais surtout ce qu’elle a ressenti. 

Le thérapeute a suivi le fil du symptôme grâce à un guidage non-directif, en état intérieur de “non-savoir comme source de compétences”. Cela permet d’arriver à cette part de soi qui avait dû être mise de côté par la pulsion de survie. 

Lorsqu’il y a eu des traumatismes, on ne fait surtout pas revivre les événements ni les émotions, mais on accompagne l’être qui a vécu le traumatisme.

Quand nous nous retrouvons nous-mêmes…

… nous nous sentons plus « pleins », plus complets, restaurés…

Il a suffit alors au patient de se reconnecter à cette part de lui-même pour retrouver la plénitude de sa psyché.

En Maïeusthésie, les “êtres de nous-même”, qui ont pu être coupés et sont en attente de réintégration dans notre psyché, peuvent être : 

● nous-même au moment de la séance ; 

● tous ceux que nous avons été depuis notre conception ou serons à l’avenir ; 

● tous ceux dont nous sommes issus (dimension transgénérationnelle) ; 

L’efficacité de la maïeusthésie provient justement du fait qu’une psyché restaurée dans sa plénitude fonctionne naturellement bien… Il est fréquent que quelques séances soient suffisantes pour amener un mieux-être et une forme de rayonnement.